
Bertrand du Guesclin : le Chevalier Noir qui sauva la France
Il existe des hommes dont la simple évocation fait vibrer les fibres profondes du patriotisme français. Des hommes forgés dans la foi, la rugosité du Moyen Âge et la fidélité inébranlable à la France éternelle. Parmi eux, Bertrand du Guesclin occupe une place à part. Chevalier breton, guerrier redouté, stratège inspiré, Connétable de France, il fut bien plus qu’un soldat : il fut un rempart vivant face aux malheurs du royaume, un bouclier dressé par la Providence pour défendre la France dans l’une des périodes les plus tourmentées de son histoire.
À travers cet article, je souhaite non seulement retracer les grandes étapes de sa vie, mais aussi présenter mes créations musicales inspirées de son épopée. Deux titres lui sont aujourd’hui dédiés, intégrés dans mes playlists consacrées aux héros français. Ils permettent de redonner souffle et chair à son histoire, tout en offrant une immersion sonore et visuelle propre à éveiller à nouveau l’admiration pour ce géant médiéval.
🎥 Bertrand du Guesclin – Neo Folk Medieval | Rétro-Médiéval Guerrier & Épique
La jeunesse d’un chevalier pas comme les autres
Bertrand du Guesclin naît vers 1320 dans une famille de petite noblesse bretonne. Rien, au premier regard, ne semblait destiné à faire de lui un modèle chevaleresque : il était décrit comme robuste, massif, « peu beau » disent certaines chroniques, au caractère ardent et difficile. Mais Dieu, souvent, ne choisit pas les plus gracieux : Il choisit les plus vaillants.
Dès l’enfance, Bertrand développe une ténacité rare. On raconte qu’il apprenait l’art du combat presque instinctivement, qu’il maniait les armes avec une faim de victoire qui fascinait ses contemporains. Sa vocation semble gravée dans son âme : défendre, protéger, lutter.
Il fait ses premières armes dans les conflits locaux de Bretagne avant de se retrouver engagé dans l’immense drame européen qu’est la guerre de Cent Ans. À une époque où la France vacille, où les armées anglaises remportent triomphe sur triomphe, où le royaume semble sur le point d’être démembré, du Guesclin surgit comme un roc dressé contre la tempête.
Un maître de la guerre et l’incarnation de la France résistante
Bertrand du Guesclin n’est pas seulement un guerrier puissant : il est un stratège. Là où d’autres chevaliers s’entêtent dans des charges frontales vouées à l’échec, lui innove. Il harcèle, ruse, piège. Son intelligence militaire, alliée à sa bravoure, en fait un adversaire redouté même par les Anglais, qui le surnomment bientôt « le Dogue noir de Brocéliande ».
La reconquête française doit beaucoup à ses campagnes menées en Bretagne, en Normandie, en Anjou, mais aussi au-delà des frontières. Il est de ceux qui redonnent confiance au royaume, prouvant qu’avec de la persévérance, de la foi et un sens aigu de la patrie, la France peut se relever de toutes les épreuves.
Sa réputation devient telle que le roi Charles V, dit « le Sage », le nomme Connétable de France en 1370, c’est-à-dire chef suprême des armées du royaume. Rarement souverain aura autant honoré un homme de guerre. Et rarement un homme aura aussi bien servi son roi.
🎥 La geste de Bertrand du Guesclin – French Medieval Folk – AI
Une foi chrétienne ancrée dans l’action
Il est important, pour comprendre Bertrand du Guesclin, de se rappeler qu’il est un homme du XIVᵉ siècle, profondément marqué par la foi chrétienne. À une époque où la France est « la fille aînée de l’Église », la guerre n’est pas seulement une affaire de stratégie : elle est aussi un combat moral.
Du Guesclin invoque souvent la Providence. Il prie avant les batailles. Il fait célébrer des messes pour les morts. Il est connu pour son respect des lieux saints et pour sa volonté de limiter les destructions lorsque cela est possible. Cet aspect spirituel de sa personnalité, souvent oublié, éclaire pourtant une grande partie de son comportement : le courage vient de Dieu, la défense du royaume est une mission sacrée.
C’est en chrétien qu’il combat, en chrétien qu’il endure, en chrétien qu’il triomphe.
La mort d’un géant et l’hommage d’un roi
Bertrand du Guesclin meurt en 1380, non pas sur un champ de bataille comme un héros de roman, mais d’épuisement, usé par les campagnes successives. Toutefois, sa mort provoque une immense émotion dans tout le royaume.
Charles V exige que son Connétable repose aux côtés des rois de France, dans la basilique de Saint-Denis. Un honneur exceptionnel, rarissime. Il est l’un des très rares hommes du royaume qui, sans être roi ni membre d’une dynastie royale, a droit à la nécropole des souverains.
C’est un signe puissant de l’estime que la nation lui porte.
Un signe, aussi, de sa place dans la longue continuité de l’histoire de France.
Anecdote originale : l’épreuve du bouclier brisé
Parmi les récits moins connus autour de Bertrand du Guesclin, l’un des plus singuliers raconte qu’au début de sa carrière, il aurait remporté un tournoi local… en cassant volontairement son propre bouclier.
Selon une tradition orale bretonne peu diffusée, le jeune Bertrand, critiqué pour son apparence et moqué par certains nobles, aurait voulu prouver que la force d’un chevalier ne dépend pas de la beauté de son armure. Lors d’un jeu d’armes, il aurait frappé son propre écu contre un rocher avant d’affronter ses adversaires. Le symbole est puissant : « ce n’est pas l’armure qui fait le guerrier, mais le cœur ».
Bien que cette histoire n’apparaisse pas dans les chroniques officielles, elle circule encore dans certains villages bretons où la mémoire de du Guesclin est vivace.
Et elle correspond parfaitement à son caractère : rude, sincère, prêt à tout pour montrer sa valeur.
Pourquoi chanter du Guesclin aujourd’hui ?
Parce que la France a besoin de ses héros.
Parce que notre pays, trop souvent, oublie les géants qui l’ont bâti.
Parce que les chants, la musique, les récits, sont autant de flammes qui ravivent l’amour de la patrie.
Mes deux compositions musicales dédiées à Bertrand du Guesclin ont pour but de remettre en lumière cet homme d’exception. De faire résonner son nom dans un univers sonore épique, médiéval et spirituel. De permettre à chacun de se replonger dans l’histoire de France, non pas comme un vieux récit poussiéreux, mais comme une épopée vivante, vibrante, inspirante.
Les montages visuels, réalisés grâce aux outils modernes, servent de passerelle vers le passé. Ils permettent de sentir la rudesse des batailles, le souffle des chevaux, la ferveur des prières, le poids des armures.
Ils permettent, surtout, de renouer avec une époque où l’honneur, la foi, le courage et le devoir envers la France n’étaient pas de simples mots, mais des fondements essentiels de la vie.
Héritage et actualité de Bertrand du Guesclin
Aujourd’hui encore, son nom est célébré en Bretagne et dans tout le pays. Des rues portent son nom, des statues lui rendent hommage, des écoles se réclament de son esprit.
Mais au-delà de ces marques visibles, c’est son exemple qui compte :
résister même quand la situation semble désespérée
croire en la France même lorsqu’elle est à terre
servir un idéal plus grand que soi
avancer par la foi, la volonté et l’intelligence
Du Guesclin n’est pas un héros du passé.
Il est un guide pour l’avenir.
Conclusion : un héros pour une France fidèle à elle-même
Évoquer Bertrand du Guesclin, c’est rappeler la grandeur de notre histoire. C’est rappeler que la France ne s’est jamais construite dans le renoncement, mais dans la lutte. Dans la fidélité. Dans la foi.
À travers mes chansons et mes vidéos, je souhaite redonner voix à ce héros, toucher les cœurs, nourrir la mémoire nationale, et rappeler que la France éternelle ne meurt pas tant que ses enfants se souviennent de ceux qui l’ont défendue.
🛡️ Objet de collection : Sticker " Bertrand du Guesclin - Le Brave "
» Ni or ni argent ne valent la valeur d’un bon cœur «









